Malgré la promiscuité du bateau et toujours pas d’ours blanc en vue, la croisière fut magnifique avec une météo exceptionnelle. Moments forts : raclette traditionnelle devant un glacier, whisky on the rock dans tous les sens du terme et belle rencontre à Ny Olesund.
Le voyage
La croisière
Le journal de bord
Panorama 360°
Les marins du grand Nord ont navigué grâce au magnifique canot d’Hervé. La régate, lancée à 13 h 30 par une force de vent de 3 à 4, comptait une vingtaine d’équipages. Dans un lac légèrement formé, l’écope a rapidement pris du service et l’équipages pour une fois plus mouillé extérieurement qu’intérieurement. La vitesse de pointe de 6,4 noeuds fut atteinte dans le bord de reaching qui nous ramenait sous le vent de l’île de la Harpe. C’est mouillés mais heureux que nous avons rejoint le port pour la suite des festivités.
Grasse matinée dans la baie de Utkäften pour notre dernière journée de croisière. Conditions idéales de navigation, bonne brise et grand soleil pour nos derniers bords. Nous choisissons un mouillage dans une petite baie pour le repas de midi et repartons en fin de journée pour notre destination finale, la marina de Göteborg. En remontant le canal, le ferry de Stena Line en manœuvre de départ nous barre le passage, nous nous sentons un peu dans la peau d’un moustique !!!
Dernière soirée à bord avec le risotto de Jurg comme souper. La semaine, une fois de plus, s’est passée à une vitesse supersonique, merci à l’équipage pour cette belle semaine.
Le tracé de la croisière
Le journal de bord
Départ de Gullholmen avec un joli vent qui nous plaquait contre le quai. Aujourd’hui nous avions décidé de tester l’estomac des marins en passant par l’extérieur dans une mer croisée avec bonne houle. Résultat : avec quelques bananes tout le monde gardait le sourire.
En fin de journée, arrivée dans la baie de Utkäften pour la traditionnelle raclette des marins du grand nord. Comme la ration était un peu juste, Félicien a décidé de tester la version nordique, fromage local et akvavits « des îles Féroé ». Puis pour notre dernière soirée, breuvage du marin sur les rochers au coucher du soleil. Retour au voilier à 4 dans le dingy 2 places avec comme musique de fond celle du Titanic mais avec cette fois un heureux dénouement.
Après une nouvelle nuit calme au mouillage, Alexandre a enfin testé l’étanchéité de son nouveau ciré car une forte ondée nous a surpris dans notre manœuvre de départ. Heureusement, la pluie était de courte durée et nous avons pu commencer notre slalom à travers les îles jusqu’à Ellös pour le repas de midi. Objectif de l’arrêt, visiter la fabrique de voilier Hallberg Rassy et au passage se faire de petites, en fait de grosses envies.
Ici pas de casque, pas de lunettes et pas de gilet de sécurité pour la visite. Nous poursuivons notre route vers le superbe petit village de Gullholmen. Nous nous amarrons juste derrière un bateau suiss. Ici, aucune voiture, que te petites maisons typiques de La région et une bonne bière locale.
Bonne nuit de repos après notre fondue dans un mouillage très agréable, tellement agréable que nous nous réveillons à 9h00. Nous partons avec très peu d’air puis plus d’air du tout. Les crozets de Félicien font merveille, l’échalote aussi ! Arrivée dans la petite marina de Vindön où le gérant nous attribue un emplacement avec moins de fond que notre tirant d’eau. Comme nous ne désirons pas passer échoué le reste de la semaine, nous nous mettons à l’ancre à 200 mètres. Ce soir au menu les boulettes d’Alexandre, également une tradition à bord.
Nous quittons notre premier mouillage pour le village de Marstrand. Il est séparé du continent par un étroit canal où l’activité nautique y est intense, nous faisons un court stop pour étancher la soif du marin. Le reste de la journée se fait au vent mécanique car la météo est au calme plat, nous troquons le ciré contre la crème solaire et les shorts. Le soir tout le monde passe à la baignade entre les méduses qui ne sont pas dangereuses selon les locaux, mais …. urticantes !!!
Repas du soir, une tradition des marins du grand nord, la fondue de Lulu et le chasselas vaudois.
Départ de Göteborg sous les deux ponts qui relient les berges de la ville. Formation des mousses à travers la multitude d’îles qui composent cet archipel. Finalement arrivée dans la baie de Högö où nous célébrons notre arrivée à la façon locale.
Itinéraire Sud
1) Barentsburg (E Grønfjorden)
La compagnie Arktikougol, propriété de l’État russe, exploite des mines au Svalbard depuis 1932. La mine de charbon de Barentsburg est exploitée par Arktikougol et constitue la principale source de revenu de Barentsburg. La grande majorité de la population travaille à la mine ou dans les services liés (cantine, etc.).
Reste que les réserves de charbon s’épuisent et que la mine n’est plus rentable. Le charbon n’est d’ailleurs plus exporté et ne sert qu’à la consommation locale, notamment pour l’alimentation de la centrale thermique qui produit l’électricité et le chauffage de la ville.
À l’époque soviétique, Barentsburg servait de vitrine de l’URSS en Norvège et dans l’Arctique. La ville était très bien entretenue et ses habitants considérés comme privilégiés.
Depuis la chute de l’URSS, Barentsburg a été progressivement abandonnée par Moscou et est tombée en déliquescence. La ville se dépeuple progressivement (passant de 1 500 habitants, à l’époque soviétique, à environ 400, aujourd’hui) et les conditions de vie sont de plus en plus précaires.
En avril 2011, Arthur Tchilingarov, le représentant spécial du président russe pour la coopération internationale en Arctique et en Antarctique, a annoncé la création prochaine d’un centre scientifique à Barentsbur.
Plus d’informations sur Barentsbourg : https://fr.rbth.com/tourisme/2016/03/04/barentsburg-la-vie-dans-un-village-russe-de-larctique_573219
Fridtjovhamna est une baie située au nord du Van Mijenfjorden, dans le Nordenskiöld Land. Il a une longueur d’environ 2,5 km et est formé par le glacier Fridtjovbreen. Il porte le nom d’un navire de chasse utilisé lors de l’expédition de Torell au Spitzberg. Fridtjovhamna est inclus dans le parc national Nordenskiöld Land.
Il y a une belle promenade le long de la côte sud-ouest de Fridtjovhamna de 3 km, jusqu’à la face du glacier.
Le courant de marée dans le fjord au nord d’Axeløya peut atteindre 5 à 6 nœuds au printemps.
Van Keulenfjorden est un fjord de 30 km de long sur la côte ouest du Spitzberg, séparant Nathorst Land au nord et Wedel Jarlsberg Land au sud.
La chasse à la baleine a eu lieu ici au moins dès 1613, alors qu’une petite pinasse de Saint-Jean-de-Luz se trouverait derrière l’île d’Eders (à l’embouchure du Van Keulenfjorden).
Van Keulenfjorden s’appelait à l’origine Sardam (Zaandam) Bay par les Néerlandais et est identifié comme tel sur les cartes de 1620 à 1710, lorsque Cornelis Giles et Outger Rep (vers 1710) ont ajouté le nom Van Keulens baaytje à l’ancrage situé derrière l’île Eders. La baie a été nommée en l’honneur de leur éditeur, Gerard van Keulen.
La station de recherche polonaise à Hornsund est la seule station ouverte toute l’année sur le sol du Svalbard. Elle est active dans la recherche polonaise depuis l’Année géophysique internationale 1957-1958, à l’exception de quelques années seulement.
Les Polonais détiennent plus de connaissances locales sur ce fjord que quiconque. La station mérite d’être visitée comme exemple d’avant-poste arctique. L’été est très occupé, avec des scientifiques travaillant ici pendant de courtes périodes, des échanges de personnel et tous les préparatifs nécessaires pour la saison d’hiver. Par conséquent, les visiteurs sont invités à planifier leurs visites avec la station longtemps à l’avance.
Plus d’information sur la station de recherche : http://cruise-handbook.npolar.no/en/hornsund/isbjornhamna.html
C’est un bon ancrage lorsque la glace le permet. Il est particulièrement confortable lorsque des vents forts d’ouest soufflent sur Hornsund, rendant certains des autres mouillages intenables.
L’absence d’éboulis dépourvus de végétation donne l’impression d’être ancrés dans une mine de charbon à ciel ouvert partiellement inondée.
Le retrait de Hansbreen (le glacier Hans) au cours des dernières décennies a créé ce port de lagon offrant un abri polyvalent et de belles vues sur les montagnes et le museau de glacier à proximité.
Le catamaran Antonio Pigafetta (nommé d’après le supercargo de Magellan) a été le premier à explorer le port en 1994.
Pendant presque 2000 ans, du début du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, Recherchefjorden fut l’un des principaux lieux de rassemblement des shakers de Svalbard (Les Shakers sont les membres d’une branche du protestantisme issue des quakers née au début du XVIII e siècle).
Plusieurs sites du patrimoine culturel se trouvent sur la rive ouest du fjord. Giaeverhuset a été construit par Johs Giaever (de Tormsø), probablement comme résidence d’été privée. A proximité se trouvent les vestiges d’une station baleinière et quelques tombes. Les croix de bois sont tombées, mais les inscriptions sont lisibles et les tombes sont clairement délimitées par des rochers. Sur la plage en dessous de la cabane, il y a du matériel minier de la Northern Exploration Company.
Toute la région est idéale pour la randonnée, avec des collines verdoyantes attrayantes pour les randonneurs et les rennes.
Cet ancrage se trouve au large de la cabine du trappeur danois Hans Lund en face du sud de Prins Karls Forland.
Cette île fournit 40 nm d’eaux abritées au nord d’Isfjorden. Avec de hautes montagnes et des glaciers sur les deux rives, les vues sont particulièrement belles.
Qui peut résister à un mouillage appelé Safe Harbor? Au XVIIe siècle, il était très utilisé comme refuge par les bateaux baleiniers. Son nom est ainsi attribué au fait que la banquise venait rarement d’Isfjorden.
Le Sysselmann a souvent des personnes stationnées à la cabane du côté ouest de l’embouchure de la baie, car les colonies d’oiseaux situées près d’Alkhornet sont très appréciées des croisières d’expédition.
Skansbukta, qui se trouve dans la partie extérieure de Billefjorden, est située dans une baie protégée des vents de presque toutes les directions. Sous les impressionnantes falaises de Skansen, se trouve une étroite terrasse de plage avec une cabine. Au nord de la cabine, il y a des restes de la mine de gypse qui était autrefois active ici.
Sur la piste verdoyante derrière la cabine, vous trouverez des trésors que l’on ne trouve pas dans bien d’autres endroits de Svalbard: une flore thermophile caractéristique des régions intérieures d’Isfjorden.
Plus d’information sur cette baie : http://cruise-handbook.npolar.no/en/isfjorden/skansbukta.html
Ce centre minier russe n’était que légèrement plus petit que Barentsburg à son apogée, mais il est maintenant fermé. Au cours des dernières années, les propriétaires russes ont eu un guide en poste dans le village.
Le paysage environnant est assez dramatique et le glacier de Nordenskiöld vers l’est a une face particulièrement impressionnante.
L’occasion de conclure notre voyage à la vodka, nostdrovia
Plus d’information sur cette mine abandonnée : http://www.spitsbergentravel.com/Start/About-Svalbard/Geography/Svalbard-Videos-Pyramiden/
Ce programme est un fil rouge, il sera adapté aux conditions météo, aux envies des marins. Mais comme le proverbe le dit :
« Aucun vent n’est favorable pour le marin qui ne sait pas où il va ».
L’objectif sera de monter le plus rapidement possible au nord du Spitzberg afin d’explorer les fjords plus à l’Est et de profiter plus longtemps des paysages extraordinaires de l’endroit. Qui sait, peut-être aurons nous la chance cette fois de voir le roi de l’arctic.
Gravneset est entouré de montagnes majestueuses, de grands glaciers et d’une nature magnifique dans l’un des plus beaux fjords du Svalbard.
C’est également là que se trouve l’un des plus grands cimetières datant de la période de la chasse à la baleine et comprenant 130 tombes. Les funérailles ont eu lieu sur une période de près de 200 ans, les premières tombes datant du début des années 1600 et les plus récentes datant de la fin des années 1700.
Sur la plage près du cimetière, il y a quatre fours à graisse. Il est interdit de marcher dans le cimetière, qui est clôturé, ni à proximité des fours à graisse.
Plus d’informations sur l’histoire du fjord : http://cruise-handbook.npolar.no/en/nordvesthjornet/gravneset-in-magdalenefjorden.html
Ces grandes îles hautes situées à l’angle nord-ouest de Spitsberg créent un espace aux caractères tout à fait différent des côtes ouest et nord.
Bien que les îles ne soient pas très recouvertes de glace, le paysage est très beau et naviguer dans les fjords à l’abri de la mer est un changement bienvenu par rapport à la mer souvent accidentée à l’extérieur. Notez que les îles hautes et escarpées peuvent créer des vents locaux extrêmement forts.
C’est une petite baie au nord de Holmiabukta offrant une excellente protection par vent du nord. Sallyhamna est souvent utilisé par les petits bateaux avant de partir vers le Nord Est.
Il y a une petite cabane de trappeur tenue par du personnel du
Bureau de Sysselmann pendant une partie de l’été. La cabane originale a été construite par Waldemar Kræmer en 1937 et le mouillage porte le nom de son épouse Sally.
C’est un bon mouillage sauf par vent du Sud, en raison du vêlage du Glacier Raudfjord. Il est possible de visiter l’ancienne cabane de trappeur (Raudfjordhytta), maintenant dans un état de délabrement. Il y a également une vieille tombe à côté de la cabine et une autre tombe vers le cairn au sommet de Bruceneset. Il y a surtout de belles randonnées le long des lacs jusqu’à la NNE.
Est un fjord situé sur la côte ouest de l’île de Danskøya, dans le nord-ouest du Svalbard. Il s’appelait auparavant Robbe Bay, Port St. Pierre et Copenhage Bay. Dans le fjord se trouve l’île de Postholmen, où les navires baleiniers s’arrêtaient pour récupérer le courrier. Les montagnes environnantes sont escarpées mais pas très hautes (Svedbergfjellet 300 m, Wellmankollen 351 m, Ballongkollen 279 m). Le fjord et les montagnes environnantes n’ont ni glacier ni moraine.
C’est un mouillage très pittoresque, très proche du Fjortende Julibre (Glacier du 14 juillet). Il est possible d’ancrer à une profondeur de 2 à 3 m à l’intérieur de la pointe, en prenant soin de la profondeur lors de l’entrée. Il y a des restes d’une hutte et souvent de nombreux phoques. Il est facile d’approche avec le canot vers des colonies d’oiseaux (petits pingouins, guillemots et macareux) le long d’une falaise basse du côté nord de l’entrée.
Plus d’information sur le fjord : http://cruise-handbook.npolar.no/en/kongsfjorden/fjortende-julibukta.html
Peirsonhamna ou London est le nom de l’exploitation minière désaffectée jadis située ici. Ragnar Thorseth, un explorateur norvégien, et sa famille ont passé l’hiver sur leur bateau à quelques milles au nord-est.
Il y a d’intéressantes ruines de la carrière de marbre, qui a été exploitée dans les années 1920 par un Anglais jusqu’à ce qu’il soit découvert que le marbre se fendait un certain temps après avoir été installé. En plus de la machinerie, quelques cabines sont préservées en tant que monuments historiques.
Plus d’informations sur la baie : http://cruise-handbook.npolar.no/en/kongsfjorden/london-peirsonhamna.html
A voir, atterrissage et décollage de Ny Ålesund, glaciers incroyables !
C’est un mouillage assez bien abrité derrière la petite broche, juste au nord d’Ankerneset, avec de belles montagnes qui se dressent derrière et de belles vues sur le glacier. Dahlbrebukta est une baie abritée au pied du Dahlbreen (= Glacier Dahl). Comme tous les autres endroits du Spitzberg, elle n’est tenable que lorsque le vent n’entraîne pas trop de glace.
9) Barentsburg (E Grønfjorden)
La compagnie Arktikougol, propriété de l’État russe, exploite des mines au Svalbard depuis 1932. La mine de charbon de Barentsburg est exploitée par Arktikougol et constitue la principale source de revenu de Barentsburg. La grande majorité de la population travaille à la mine ou dans les services liés (cantine, etc.).
Reste que les réserves de charbon s’épuisent et que la mine n’est plus rentable. Le charbon n’est d’ailleurs plus exporté et ne sert qu’à la consommation locale, notamment pour l’alimentation de la centrale thermique qui produit l’électricité et le chauffage de la ville.
À l’époque soviétique, Barentsburg servait de vitrine de l’URSS en Norvège et dans l’Arctique. La ville était très bien entretenue et ses habitants considérés comme privilégiés.
Depuis la chute de l’URSS, Barentsburg a été progressivement abandonnée par Moscou et est tombée en déliquescence. La ville se dépeuple progressivement (passant de 1 500 habitants, à l’époque soviétique, à environ 400, aujourd’hui) et les conditions de vie sont de plus en plus précaires.
En avril 2011, Arthur Tchilingarov, le représentant spécial du président russe pour la coopération internationale en Arctique et en Antarctique, a annoncé la création prochaine d’un centre scientifique à Barentsbur.
Plus d’informations sur Barentsbourg : https://fr.rbth.com/tourisme/2016/03/04/barentsburg-la-vie-dans-un-village-russe-de-larctique_573219
Longyearbyen était autrefois une ville charbonnière, mais à présent, il n’y a plus qu’une mine en activité à proximité qui produit du charbon pour la centrale électrique.
La ville, qui compte environ 1500 habitants, reste le centre administratif norvégien de Svalbard et constitue de plus en plus une destination touristique. Bien que certains visiteurs décrivent la ville comme peu attrayante, d’autres sont plutôt enthousiastes (la zone du mouillage est plutôt industrielle, mais à terre, elle est beaucoup plus jolie).
La ville est en pleine expansion au point qu’elle a dépassé Tromsø en tant que site de l’université la plus nordique du monde.
Ce programme est un fil rouge, il sera adapté aux conditions météo, aux envies des marins. Mais comme le proverbe le dit :
« Aucun vent n’est favorable pour le marin qui ne sait pas où il va ».
Notre point de départ, Marina Lindholmen, se trouve en plein centre de Göteborg. La partie nord de son archipel sera notre zone de navigation. L’endroit regorge de mouillages à la suédoise, proue au rocher, amarres tendues sur des boucles ou aux pitons que nous fixerons. Mais il y a également une multitude de petites marinas qui permettront d’étancher la soif du marin.
Un Bavaria 34 pieds de 2017 avec 3 cabines.
Selon efficacité de l’équipage pour compléter l’avitaillement et le rangement dans les soutes, nous partirons déjà le samedi en fin de journée. L’étape sera courte jusqu’à Lille Rävh, St Lyngsk. La baye est large et spacieuse avec possibilité de rester à l’ancre ou de s’amarrer aux nombreuses boucles des îlots.
Destination du jour, Vaxholmen qui fait partie de la réserve naturelle du Klåverön. Le sommet de l’île ouvre une vue magnifique sur la voie navigable. Mais avant d’atteindre notre mouillage du jour, il faudra préparer minutieusement la navigation dans ce dédale d’îles et de rochers.
Pour cette troisième journée de navigation, nous contournerons la grande île de Tjörn pour atteindre à son extrémité Nord Est la petite marina de Stora Askerön. L’île est connue pour ses paysages qui invitent à la balade. Si nous désirons rester seul pour la nuit, il y a un îlot juste au nord de la marina équipé de boucles.
Nous atteindrons note point le plus au nord en passant sous le viaduc de Nötesund pour atteindre le mouillage du jour, Tviklippan. Nous aurons trois possibilités : de se mettre à l’ancre, s’amarrer au rocher ou au ponton de la marina Vindön pour y prendre une bonne douche chaude.
Nous aurons encore 3 jours de navigation pour rentrez à Göteborg, il faudra donc repartir vers le sud. Nous redescendrons par un canal qui sépare le continent de la côte nord ouest de l’île d’Orust. La destination du jour sera la marina de Gullholmen. Cet endroit est, semble-t-il, un haut lieu d’art et de culture.
Une partie de la ville se trouve sur une petite île connue comme la plus peuplée de Suède, une véritable ruche de chalets d’été et de maisons. Il règne une atmosphère agréable et conviviale dans les petites ruelles qui serpentent entre les vieux cottages de pêcheurs et les hangars à bateaux. Il y a quelques restaurants et cafés dans la zone portuaire où nous pourrons manger de la bonne nourriture et profiter du cadre animé des bateaux de plaisance.
L’autre moitié de la ville se trouve sur Härmanö, l’une des plus grandes réserves naturelles de Bohuslän. Une promenade d’une demi-heure au sud de Härmanö vous amène dans un cadre de loisirs composé de bruyères, de prairies en fleurs et de pâturages, entourés de forêts claires et de criques baignées de lumière.
Pour la dernière nuit dans l’archipel, nous mouillerons vers la petite île d’Inre Vannholmen. Si la météo est de la partie, ça sent bon la raclette sur les rochers et le verre de whisky au dernier rayon de notre astre.
Dernier jour de navigation et aussi le plus long trajet afin de profiter de beaux bords. Nous choisirons notre route en fonction du vent et du trafic maritime qui doit être assez dense à l’approche de Göteborg.
Ce programme est un fil rouge, il sera adapté aux conditions météo, aux envies et à la soif des marins. Mais comme le proverbe le dit :
« Aucun vent n’est favorable pour le marin qui ne sait pas où il va ».
Jour 1
Arrivée à Stockholm sous le soleil et la chaleur, du jamais vu depuis 300 ans selon les locaux. Les nouveaux en Suède passent pas la photo obligatoire 🙂
Jour 2
Difficile d’atteindre la marina à cause du marathon de Stockholm, nous avons eu besoin de 4 changements de moyens de transport. Finalement après la partie la moins drôle de la croisière, départ au coucher du soleil pour le premier mouillage.
Jour 3
Réveil dans le calme absolu au fond d’une magnifique baie. Départ sans vent en tenue d’été pour atteindre Lila Nassa, petite île de l’archipel extérieur, mais au passage, petite bière à Sandhamn.
Jour 4
Départ du mouillage dans 25 noeuds de vent (45 km/h), à la place de lutter contre le vent, nous décidons de retourner vers le continent pour nous mettre à l’abri car demain plus de 30 noeuds sont annoncés.
Jour 5
Repos pour l’équipage car la météo nous annonce du vent de plus de 30 noeuds (55 km/h)
Spécial dédicace à Jérôme
Jour 6
Départ de Spillerboda pour la traversée sur la Finlande à 4h du matin afin d’avoir le vent idéal, et c’est le cas, belle navigation 🙂
Arrivée à Degerby, Auland avec prise de bouée difficile à cause du vent latéral. Par contre la douche… un délice pour les narine !
jour 7
Repas au coucher de soleil à Degerby notre port d’atterrissage en Finlande. Grâce matinée avant de s’enfoncer plus profondément dans l’archipel, vent idéal pour atteindre le mouillage du soir. La baie est idéale pour un des repas traditionnels des marins du grand nord, la fondue de Lucien.
Jour 8
Nous avons atteint le point le plus à l’EST de notre croisière hier soir et l’avons fêté avec un petit whisky sur les rochers. Grâce matinée ce 8ème jour avant la descente vers le SUD. Mer miroir pour la première partie et mouillage entre les îles de Jufruskär, repas de midi oblige. Suite à la voile pour terminer avec le plus beau bord de la croisière. Nous rentrons dans la baie très abritée d’Overbada et avons le choix entre un ponton ou un mouillage, vote unanime pour la deuxième option.
Jour 9
Après une magnifique soirée dans la baie de Hamnö c’est la remontée vers Mariehamn. Le début de la navigation se fait quasis sans balisage, chose étrange dans cette région où les alignements nous donnent le torticolis.
Merihamn c’est également l’endroit ou Jérôme nous quitte. Le ferry l’attend le lendemain à 4:00 pour Stockholm puis retour à Genève. Merci Jérôme pour ta compagnie et bonne reprise.
Jour 10
Le créneau météo semble idéal pour rejoindre la côte Suédoise aujourd’hui, départ de bonne heure car l’angle du vent est favorable le matin uniquement. Les prévisions et le routage étaient bons, notre traversée idéale en un temps record. Arrivée dans la petite marina de Gräddö où la chaleur nous cueille et nous assomme un peu, mais rapidement la vie y est douce.
La tradition des marins du grand nord est respectée pour le repas du soir, une pizza suédoise!
Jour 11
Premier jour avec de la pluie depuis notre départ, nous quittons le ponton dès le retour du soleil. Comme le vent n’est pas de la partie, nous décidons de visiter le phare de Söderhamn. Belle surprise, la propriétaire des lieux nous accueille et moyennant une modeste finance nous avons droit à une visite guidée du phare.
Jour 12
Le soleil est de retour pour le petit déjeuner, nous appareillons avec 15 noeuds de vent vers le sud. Arrêt à Paradiset pour le dîner. En été les bateaux sont côte à côte dans cette baie, aujourd’hui nous sommes deux voiliers. Nous continuons notre route vers le sud pour atteindre le mouillage de Ostholmen. Programme de la soirée, apéritif sur les rochers, sauna et raclette au coucher du soleil, que veut-on de plus !
jour 13
Nous quittons le mouillage après une grâce matinée vers la petite marina de Malmakvarn. Nous y rencontrons une famille de Blonay qui naviguent depuis plusieurs années durant l’été avec leur Bavaria.
Jour 14
Superbe navigation vers le nord durant laquelle nous défions la marine suédoise au contour de Sandhamn. Cette journée nous conduit vers notre dernière nuit en mer dans la baie de Säck avec une petite baignade pour couronner le tout.
Jour 14
Vent et soleil (encore) pour notre dernier jour de voile. Retour à la marina de Düvnas et descente du drapeau pour cette fin de croisière.
Le livre de bord
Nous quittons Saltsjo-Duvnas par l’étroit canal à maintes fois emprunté. Le cap est au Sud Est jusqu’à l’île de Nämdö. Dès le mouillage pris, le choix sera cornélien, faut-il prendre le sauna ce soir ou demain matin ?
Destination Stora Nassa, un archipel dans l’archipel tant le nombre d’îles qui le compose est grand. Jusqu’au 15 août il n’est pas permis de s’approcher et d’accoster sur les îles du Sud et de l’Est à cause de la nidification. Il reste par contre suffisamment de mouillages pour s’abriter des vents provenant de toutes les directions. Le coin est juste superbe.
Le slalom est la discipline du jour pour atteindre notre dernier mouillage dans l’Archipelago suédois. L’île d’en face est utilisée par les militaires, donc pas de mouillage.
Après un arrêt au phare de Söderarm commence la traversée sur le Aland. Föglö est le port de destination dans le sud de l’archipel. Pour atteindre la marina, c’est un véritable labyrinthe, nous y retrouverons la pratique des alignements.
Plusieurs petites bars et restaurants attendent les marins affamés et assoiffés.
La commune est formée par un archipel de plusieurs centaines d’îles. L’île principale, Kumlinge (nom signifiant passage rocheux), concentre à elle seule avec quelques îles satellites reliées par des chaussées 60 % de la maigre population. Kumlinge se situe approximativement à mi-chemin entre l’île principale d’Åland et la Finlande continentale.
Les îles autour de Jungfruskär font partie des parcs nationaux de Finlande. Selon les histoires locales, on dit qu’au milieu des années 1800, il y avait une chapelle et une taverne pour les pêcheurs sur l’île d’Hamnö avec même une école primaire en 1930. Mais les derniers habitants permanents ont quitté l’île en 1983.
Sandvik, une entrée toute en alignement avec possibilité de mouiller dans la baye ou au ponton. La marina / camping possède un sauna !
C’est le jour de navigation vers Mariehamn, la ville principale de l’archipel du Äuland. C’est également le dernier jour de navigation pour les moins chanceux qui doivent regagner la Suisse.
Käringsund est un coin splendide avec un petit port et un petit restaurant de très bonne qualité. Le couché de soleil y est exceptionnel.
Grisslehamn est un ancien village de pêcheurs avec un emplacement stratégique pour l’accès à la mer d’Åland. En 1917 fut construit un fumoir considéré comme le plus grand du monde. Plus tard, une usine de poisson a été créée. En 1949, une trentaine de bateaux pêchaient tous les jours.
Lidö est une destination familiale touristique en été. Dans la partie sud de l’île, il y a un manoir historique avec une restaurant.
Kalö est un mouillage connu pour les Marins du Grand Nord, nous y avons mouillé l’ancre la première année. Si nous avons de la chance il y aura quelqu’un au club nautique qui nous ouvrira le sauna.
Säck offre une baie complètement fermée avec une entrée assez étroite. Lieu idéal pour passer une dernière nuit dans un endroit sauvage.
Retour à Stockholm
Etat de la glace à mi-avril (2016 et 2017)
Les Marins du Grand Nord en images
[gm album=10]
Même s’il est ambitieux, il nous servira de fil rouge que nous adapterons comme chaque année en fonction des conditions et des envies.
Les informations sur les différents mouillages proviennent du « Cruising Guide de Phyllis Nickel & John Harries » édité en 3 volumes. Une véritable mine d’or pour tout navigateur amoureux des côtes norvégiennes.
Site web : ici
images puisées en partie sur Google Earth
Part I
78°14’ N, 15°38’ E
This place was once a coal town but now there is just one active mine nearby that produces coal for the power plantown, with a population around 1500, remains the Norwegian administrative centre for Svalbard, and increasingly a tourist destination.
Although some visitors describe the town as unattractive, others are quite enthusiastic (the scene from the anchorage is rather industrial, but once ashore, much nicer) the town is expanding substantially; to the point that it has displaced Tromsö as the site of the world N-most university.
There are two floating pontoons for visiting boats, which are often full, necessitating rafting several boats deep (250kr/24hrs). Note that cruise ships using the large concrete dock may block access to the N floating dock with their mooring lines; ask the harbourmaster (VHF Ch 12) for arrival and departure times so that you dont get blocked in. If there is no room at the pontoons, anchorage is available between the dock and towhe Coal Quay to the NW although the bottom shelves off steeply and the holding is very poor. The concrete quay is reserved for cargo vessels and cruise ships.
There is a church, various shops, restaurants and pubs, a hotel, an excellent museum, a Sunday evening cinema, a swimming pool at the school, automobile rental, and bicycles and windsurfers for hire. Info-Svalbard is the Tourist Information office at which arrangements can be made for tours in the area. Norsk Polarinstitutt sells a variety of maps and aerial photographs.
78°27.1’ N, 11°47.8’ E – 64 NM
There is a walrus colony on the point.
It is possible to anchor just NW of the point in settled weather.
You can go ashore just W of the point and walk along the beach to visit the walrus colony. Never forget that these are wild animals so do not approach too closely. Also, it is important not to disturb the walrus in any way, though their smell will probably be enough to keep you from getting too close.
78°59.6’ N, 12°04.2’ E – 52 NM
This anchorage may offer shelter in conditions that make Ny Ålesund or Peirsonhamna unsuitable, but it is often full of ice.Beware the 1 m shoal Austnesbåen, .2 nm SE of Austneset. Breøyane and Guissezholmen are both Bird Sanctuaries which must not be approached closer than 300 m between May 15th and August 15th.
It is possible to anchor in the entrance, particularly to the N, with some shelter from ice. It is also possible to anchor in Nordvågen and Sørvågen and also along Kongsfjordletta NW toward Kapp Guissez. There is often a trekking tent camp in the area.
The glacier has retreated making Blomstrandhalvøya (peninsula) an island, which it is now possible to circumnavigate.
79°33.6’ N, 11°03.5’ E – 53 NM
The fine scenery in Magdelenefjorden makes it a prime target for cruise ships. On some days there may be several cruise ships in the fjord, some disembarking hundreds of passengers. The Sysselmann often has a patrol stationed in the nearby hut. The Waggonway glacier, at the head of Magdelenefjorden, calves off a lot of ice, which in E winds can block the fjord and fill the anchorage with ice. Note that the tidal stream runs strongly off Magdelenehuken, N on the flood.
This delightful anchorage has a substantial area of sand, 4 to 5 m depth, behind an enclosing sheltering spit (Gravneset). The holding on the W side of the spit is steep and stony and not good. Passage is safe S of Donkerholmane and landing ashore is easy.
There is a monument and grave sites nearby. The graves on Gravneset are usually fenced off during the summer months. At the NE corner of the fjord, there is a colony of little auks believed to number over 200,000.
79°43.3’ N, 10°56’ E – 16 NM
You must get a special permit from the Sysselmann to visit Virgohamna, but it is well worth the effort since the site contains the amazingly well preserved and extensive remains of the Andrée balloon and Wellman zeppelin launches. There are also remains from whaling.
There is anchorage in 10 m depth to the W of the small island Æøya in kelp. The innermost little cove is very shallow.
Go ashore and wander around what can only be described as a museum in the rough. Take nothing and be very careful to observe the restrictions that will be detailed in your permit from the Sysselmann.
79°51.2’ N, 11°38.4’ E – 16
NM Note that part of the S shore of Ytre Norskøya is protected as a natural heritage site and landing is not allowed. A map detailing the off bounds area is available from the Sysselmann in Longyearbyen.
This pleasant cove, open to the E, offers good shelter in SW winds.
This island is especially fine for hiking, with reindeer, foxes, many grave-sites at the SW, and a large bird colony to the N.
Part II
79°41.8’ N, 13°42’ E – 42 NM
There is more depth than charted in this excellent very sheltered anchorage in the cove inside the crook of the spit. There is a large anchoring area in 3 to 4 m with good holding.
There is good hiking to see reindeer, foxes and perhaps polar bears.
79°36.3’ N, 12°39.9’ E – 18 NM
This is an especially well-sheltered and beautiful anchorage. The anchoring shelves are not very wide, it is 20 m deep in the centre, and some of the bottom is very soft mud, so care is required to get secure holding.An excellent anchorage has been reported in Lernerøyane S of Hornbækpollen.
There is good hiking and a glacier close by. A short easy scramble up to the top of the moraine shelf at the N side of the anchorage, below the large kittiwake colony, will put you in the midst of extensive fox territory. Texas Bar is an old trapper’s hut 2 kms NE of the anchorage. The cabin is in regular use and is well kept. It is unlocked and could be useful in an emergency.
79°28’ N, 13°25’ E – 19 NM
This anchorage is across Bockfjorden from Jotunkjeldane, an area of hot spring activity and off which it may be possible to anchor temporarily in fine weather.
There are two (cool) hot springs at Jotunkjeldane, not far from an extinct volcano cone, with warmer springs a very meandering 7 km SSE (there are several streams to be waded along the way—high boots needed) at Trolkjeldene, 79°23.3’ N, 13°28.5’ E (shown on Blad B5 of the 1:100,000 topographic maps).
79°52.8’ N, 16°03’ E – 48 NM
This anchorage was used by whalers.
Den Norske Los suggests you keep a good distance off the N shore on entry. Identify Polhemøya (the island with the remains of Norden-skiøld’s overwintering house “Polhem”) and the two islets just to the W of Polhemøya. Pass to the S of the islets on entry.
If depths permit, good protection can be found in Polhemhamna, the bay to the E of Polhemøya, or it may also be possible for smaller vessels to anchor between Polhemøya and the islets, in 4 to 6 m depth. The given waypoint is about .5 nm outside the unnavigable lagoon (Mossellaguna) and offers better protection in W winds than might be supposed. Anchor in 13 m depth.
It is interesting to visit the ruins from the 1872 over-wintering expedition of 67 men led by Nordenskiøld. There is also a trapper’s hut (Polheimhytta) nearby.
79°44’ N, 12°14’ E – 75 NM
Note Svalisbåen, depth 1 m, to the W of Alicehamna.
This is a fine anchorage except in S winds, when lying NE of Bruceneset is preferable because of ice calving from the Raudfjord glacier.
You can visit the old trapper’s hut (Raudfjordhytta), now in some state of disrepair. There is an old grave next to the cabin and another grave by the cairn on top of Bruceneset. There is especially fine hiking along the lakes to the NNE.
